Né à Taous (Boudenib), Moha Souag est l’aîné d’une famille de 8 enfants. Après des études primaires et secondaires à Errachidia, il part pour Rabat en 1970 poursuivre des études de droit. A cause des grèves et de l’année blanche, il est contraint de faire le CPR (le centre pédagogique régional). A l’issue de ses études, il est affecté à Goulmima, en tant que professeur de français. C’est aussi l’année de publication de sa première nouvelle dans le mensuel « lamalif ». Après plusieurs publications de nouvelles, de contes, chez différents éditeurs de Casablanca, il obtient le prix de la meilleure nouvelle en langue française décernée par RFI en 1991 et le prix Atlas de la nouvelle en 1998.

Moha Souag est l’auteur de plusieurs romans, recueils de poèmes et de nouvelles, dont :
L’année de la chienne
1979, un superbe recueil de 11 nouvelles traitant d’innombrables thèmes notamment l’exode rural, la drogue, la prostitution, le viol……….

  Des espoirs à vivre, 1983 recueil de poèmes très touchant traitant des thèmes aussi variés que diversifiés.

  Les années U, 1989, il montre nettement le mépris que peuvent avoir à subir les paysans berbères et rappelle les « vieilles leçons du primaire » où l’on affirmait que « les berbères descendants d’amazighes premiers habitants du Maroc, habitaient dans les grottes et adoraient le soleil, le mouton et la nature »
Thé amer
, paru en 1997 aux éditions Tafilalet, une petite imprimerie de Boudenib qui ne connaît pas l’italique est un excellent petit roman magistralement monté.

  Iblis, 2000 , un conte satirique

  Les joueurs, 2000


Le grand départ
, 2001, c’est un recueil de 10 nouvelles qui aborde plusieurs thèmes entre autres la vengeance, l’amour, la haine, la femme, le conflit des générations les écarts entre la ville et la campagne…ces sujets et bien d’autres sont traités avec finesse et humour.
La femme du soldat
ou le drame au féminin, paru aux éditions Le Fennec en 2003, est un roman de désolation. Inspiré d’une histoire vraie, l’auteur y raconte un drame que les habitants d’Errachidia ont enduré pendant de longues années.